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Non, Mohammed n’est pas un imposteur !

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  • Non, Mohammed n’est pas un imposteur !

    Non, Mohammed n’est pas un imposteur !


    [Ils veulent éteindre la lumière d’Allah avec leur bouche, mais Allah n’entend que parachever Sa lumière, en dépit de l’aversion des infidèles].[1]


    Si Mohammed avait été un imposteur, sa machination aurait été dévoilée au grand jour, car le SEIGNEUR connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perd.[2] Le SEIGNEUR n’est pas un dieu ami du mal ; le méchant n’est pas reçu chez lui, l’insolent ne se présente pas devant ses yeux. Il déteste les malfaisants ; il fait périr les menteurs. L’homme fourbe et sanguinaire, il l’exècre.[3] Le SEIGNEUR affronte les malfaisants pour retrancher de la terre leur souvenir.[4] Car les bras des impies casseront, mais le SEIGNEUR soutient les justes. Le SEIGNEUR connaît les jours des hommes intègres, et leur patrimoine subsistera toujours. Ils périront, les impies ; et les ennemis du SEIGNEUR, pareils à la parure des près, sont partis, partis en fumée.[5]


    Le Nouveau Testament met en garde contre les imposteurs, comme en témoigne ce passage des actes des Apôtres où le pharisien Gamaliel, un docteur de la Loi, estimé de tout le peuple, déclare : « Israélites, prenez bien garde à ce que vous allez faire dans le cas de ces gens. Ces derniers temps, on a vu sortir Theudas : il prétendait être quelqu’un et avait rallié environ quatre cents hommes ; lui-même a été tué, tous ceux qui l’avaient suivi se sont débandés, et il n’en est rien resté. On a vu surgir ensuite Judas le Galiléen, à l’époque du recensement : il avait soulevé du monde à sa suite ; lui aussi a péri, et tous ceux qui l’avaient suivi se sont dispersés. Alors, je vous le dis, ne vous occupez donc plus de ces gens et laissez-les aller ! Si c’est des hommes en effet que vient leur résolution et leur entreprise, elle disparaîtra d’elle-même ; si c’est de Dieu, vous ne pourrez pas les faire disparaître. N’allez pas risquer de vous trouver en guerre avec Dieu ! »[6]


    Jésus lui-même met en garde contre les faux prophètes qui proviennent de l’Antéchrist et qui viendront après lui : « Mes bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu ; car beaucoup de prophètes de mensonges se sont répandus dans le monde… »[7] Mais, il nous apprend plus loin que certains signes permettent de distinguer entre un vrai et un faux prophète, à travers une belle parabole : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous vêtus en brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur un buisson d’épines, ou des figues sur des charbons ? Ainsi tout arbre produit de bons fruits, mais l’arbre malade produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un arbre malade porter de bons fruits. Tout arbre qui ne produit pas un bon fruit, on le coupe et on le jette au feu. Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »[8]


    Ce même Jésus affirme également qu’un prophète viendra après lui,[9] et ses contemporains faisaient la distinction entre le Messie qu’ils attendaient et ce fameux Prophète. Les savants juifs demandèrent en effet à Jean-Baptiste : « « Qui es-tu ? » Il fit une déclaration sans restriction, il déclara : « Je ne suis pas le Christ. » Et ils lui demandèrent : « Qui es-tu ? Es-tu Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. » - Es-tu le Prophète ? » Il répondit : « Non. » »[10] Cette distinction entre le Christ et le Prophète attendu n’échappait même pas au commun des gens, qui avaient écouté les paroles de Jésus. Les uns disaient : « Vraiment voici le Prophète ! » D’autres disaient : « Le Christ, c’est lui. »[11] Jean-Baptiste confesse à ses compagnons : « celui qui vient après moi est plus fort que moi : je ne suis pas digne de lui ôter ses sandales. »[12] Il parle de Mohammed ; il ne peut s’agir de Jésus étant donné qu’il fut son contemporain. Jean le Baptiste est plus vieux que Jésus d’un an et un mois comme le précisent les Évangiles.[13]


    Le problème, c’est que les chrétiens ne se font pas à l’idée que ce Prophète puisse provenir d’une autre lignée que celle de David et, à fortiori, être un arabe. Pourtant, la Bible ne se contente pas d’établir que la prophétie sera enlevée aux juifs pour revenir aux mains de leurs cousins germains de la lignée d’Ismaël, mais elle le fait à maintes reprises, comme en témoignent notamment les passages suivants : « Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton d’entre ses pieds jusqu’à ce que vienne celui à qui il appartient et à qui les peuples doivent obéissance. »[14] « Ils m’ont donné pour rival ce qui n’est pas Dieu, ils m’ont offensé par leurs vaines idoles. Eh bien ! moi, je leur donnerai pour rival, ce qui n’est pas un peuple, par une nation folle je les offenserai. »[15]
    Ésaïe confirme : « Je me suis laissé rechercher par ceux qui ne me consultaient pas, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, j’ai dit : « Me voici, me voici » à une nation qui n’invoquait pas mon nom. J’ai tendu mes mains, à longueur de jour, vers un peuple rebelle, vers ceux qui suivent le chemin qui n’est pas bon, qui sont à la remorque de leurs propres pensées. C’est un peuple qui me vexe, en face, sans arrêt : ils font des sacrifices dans des jardins, ils font fumer des aromates sur des briques, ils se tiennent dans des sépulcres (…) ; attention cela est mis par écrit en face de moi, si bien que je ne resterai pas inactif, jusqu’à ce que j’ai payé de retour, et payé de retour en plein cœur vos perversités et les perversités de vos pères. »[16]
    Jérémie prophétise également que la nation mohammadienne aura la victoire sur les juifs, les chrétiens, et les autres nations : « Je vais amener contre vous, gens d’Israël, une nation lointaine [– oracle du SEIGNEUR –] une nation inépuisable, une nation de vieille souche, une nation dont tu ignores la langue, dont tu ne comprends pas les propos. Ils sont tous expérimentés et puissants. »[17] Dans un autre passage, il est dit : « Je mettrai ma loi dans leur bouche et je l’inscrirai dans leur cœur. Je deviendrai Dieu pour eux, et eux, deviendront un peuple pour moi. Un homme n’aura plus besoin de s’instruire chez un autre de la religion et de la confession. On n’aura plus besoin de leur faire connaître Dieu, car ils me connaîtront tous, petits et grands [– oracle du SEIGNEUR]. Alors, je pardonnerai leurs péchés et je leur effacerai leurs fautes. »[18]


    Daniel a dit : « J’ai imploré Dieu et je lui ai supplié de me montrer ce que les fils d’Israël vont devenir, est-ce qu’il va leur pardonner, leur rendre leur royaume, et leur envoyé encore des prophètes ou bien va-t-il déposé la prophétie chez un autre peuple ? Daniel a dit : l’ange m’est apparu sous la forme d’un jeune homme au beau visage. Celui-ci m’a dit : Salut à toi Ô Daniel ! Dieu –le Très-Haut – a dit : les fils d’Israël ont déclenché ma colère et se sont rebellés contre moi. Ils ont adoré d’autres dieux en dehors de moi… » [19]


    Jean l’Apôtre relate la conversation qui a eu lieu entre Jésus et une femme de la tribu de Jacob (samaritaine selon la version actuelle ndt.), lorsque celle-ci s’écria : « « Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous affirmez qu’à Jérusalem se trouve le lieu où il faut adorer. » Jésus lui dit : « Crois-moi femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. »[20] Jésus s’exclama au milieu d’une assemblée : « Aussi, je vous le dis, beaucoup viendront du levant et du couchant prendre place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des cieux, tandis que les héritiers du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents. »[21] Mathieu l’Apôtre a dit : Jésus a déclaré : « N’ont-ils pas lu dans les Écritures : la pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue la pierre angulaire ; c’est là l’œuvre du Seigneur : Quelle merveille à nos yeux. Aussi, je vous le déclare : le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en mangera (produira selon la version actuelle ndt.) les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera elle le fera disparaître (ou l’écrasera). »[22]




    [1] Le rang ; 8

    [2] Voir : Les Psaumes ; 1.6

    [3] Voir : Les Psaumes ; 5.6

    [4] Voir : Les Psaumes ; 34. 17

    [5] Voir : Les Psaumes ; 37. 17-20

    [6] Les actes des Apôtres ; 5.35-39

    [7] Première Épître de Jean ; 4.1

    [8] Mathieu ; 7.15-20

    [9] Voir : Jean ; 14.23-30, Jean ; 15.26-27, Jean ; 16.7-14

    [10] Jean ; 1.19-21 Voici un autre passage qui confirme qu’il ne peut s’agir d’Élie : « Et les disciples l’interrogèrent : « Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’Élie doit venir d’abord ? » Il répondit : « Certes Élie doit venir et il rétablira tout ; mais, je vous le déclare, Élie est déjà venu, et, au lieu de le reconnaître, ils ont fait de lui tout ce qu’ils ont voulu. » [Mathieu ; 17.10-12 Le 13ème verset de la version actuelle dit : « Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste. »]

    [11] Jean ; 7.40-41

    [12] Mathieu ; 3.11

    [13] Voir : Luc ; 1

    [14] La Genèse ; 49.1-12

    [15] Deutéronome ; 32.21 Une version de la Bible de 1844 parle d’un peuple ignorant, ce qui correspond tout à fait au peuple arabe illettré. Voir : Izhâr el Haq de Rahmatu Allah el Kaïrânawî, résumé par Mohammed Mulkâwî.

    [16] Ésaïe ; 65.1-7

    [17] Jérémie ; 16.15-16 La partie entre crochets ne figure pas dans la version actuelle qui dit notamment : « Leur carquois est un sépulcre géant ; ils sont tous des héros » à la place de : « Ils sont tous expérimentés et puissants. »

    [18] Jérémie ; 51.20-24 La partie entre crochets ne figure pas dans la version actuelle qui dit : « Voici donc l’alliance que je conclurai avec la communauté d’Israël – oracle du SEIGNEUR : je déposerai mes directives au fond d’eux-mêmes, les inscrivants dans leur être ; je deviendrai Dieu pour eux, et eux, ils deviendront un peuple pour moi. Ils ne s’instruiront plus entre compagnons, entre frères, répétant : « Apprenez à connaître le SEIGNEUR», car ils me connaîtront tous, petits et grands – oracle du SEIGNEUR. Je pardonne leur crime ; leur faute, je n’en parle plus. »

    [19] Voir : Daniel ; 9, 10, 11, 12 en sachant que la version actuelle propose une version différente.

    [20] Jean ; 4.19-21

    [21] Mathieu ; 8.11-12

    [22] Mathieu ; 21.42-44 D’après Sahîh Muslim (kitâb el Fadhâil ; hadîth : 21) , selon Abû Huraïra, le Messager d’Allah (e) a dit : « Je suis par rapport aux prophètes avant moi comme un homme ayant construit une belle maison qu’il a pris soin de bien finir, sauf qu’il manquait une brique à l’un des coins. Les passants étaient étonnés et se disaient : « Il manque une brique ici pour finir la construction. » Mohammed s’exclama alors : « Je suis cette fameuse brique ! » »
    التعديل الأخير تم بواسطة كريم زنتيسي; الساعة 2012-10-14, 04:25 PM.

  • #2






    Mohammed ne peut être un imposteur !

    [En parlant du Coran] Allah (I) a informé que : (L’Esprit Loyal l’a descendu).[1] Dans un autre Verset, Il a dit : (Dis : l’Esprit Saints l’a descendu de Ton Seigneur en toute vérité).[2] Il a affirmé ailleurs : (Dis : Quiconque se fait l’ennemi de Jibril, celui-ci l’a descendu dans ton cœur par la permission d’Allah).[3] (Cette Parole provient d’un Noble Messager • un être fort auprès du Maître du Trône, illustre, obéi, et loyal de surcroît • Votre ami n’est pas fou • Il l’a vu clairement à l’horizon • Il n’est pas suspect (ou avare) concernant les mystères cette parole ne provient pas non plus d’un démon lapidé Où allez-vous ? Ce n’est qu’un Rappel pour l’humanité pour celui d’entre vous qui veut le droit chemin).[4] (Allah élit des messagers parmi les anges et parmi les hommes).[5]

    C’est donc une Parole provenant d’un Messager élu parmi les anges qu’il a descendu sur un Messager élu parmi les hommes. Allah dit : (C’est la Parole d’un Noble Messager • Ce n’est pas la parole d’un poète mais vous croyez très peu • Ni la parole d’un sorcier mais vous vous rappelez très peu • C’est une révélation venant du Seigneur de l’univers • S’il avait inventé sur nous quelques fables • Nous l’aurions attrapé par la main droite • Puis, Nous lui aurions coupé l’aorte • Aucun parmi vous ne pourrait dès lors l’en empêcher • C’est un Rappel pour les gens pieux • Nous savons très bien que certains d’entre vous n’y croient pas • C’est pourtant une source de profond regret pour les infidèles • C’est la vérité certaine • Alors glorifie le Nom de Ton Seigneur Illustre).[6]

    Il a ainsi purifié (dans le sens d’exempté) l’ange d’être un démon comme il a purifié l’homme d’être un poète ou un sorcier. Pour l’appuyer, Il s’est inspiré de l’argument suivant : (Ce ne sont pas les démons qui l’ont descendus • Il ne leur appartenait pas de le faire et ils ne le pouvait pas • Il leur est empêché de l’entendre).[7] Il ne leur convient pas de le révéler ; on leur a interdit de le faire, ils en sont d’ailleurs incapables. Ils ne le veulent pas car se serait contraire à leurs ambitions, et s’ils le voulaient ils ne le pourraient nullement, d’ailleurs ils échouaient dans leur entreprise. Il leur est empêché d’écouter ce qui se passe dans la Haute Assemblée (el Mala el A’la).
    Il leur est empêché d’écouter une telle parole par les gardiens du ciel grâce à un ‘’bouclier’’ de météores (étoiles filantes) comme le dévoile le Seigneur au sujet des djins : (Nous avons tâté le ciel et nous l’avons trouvé envahit de gardiens sévères et de météores).[8]
    Les gens l’ont vu de leurs propres yeux. Ils ont assisté comme on leur avait informé à une pluie incessante d’étoiles filantes pour repousser les incursions des démons dont l’écoute n’a jamais pu atteindre la Haute Assemblée. Les témoins oculaires infidèles ont assisté à une lapidation anormale de météores dans le ciel. Cette recrudescence d’étoiles filantes s’explique par l’apparition d’un phénomène extraordinaire. Seul une nouvelle prophétie explique un tel phénomène jamais connu avant ce jour. Jamais un prophète avant Mohammed n’avait reçu la révélation par à-coups. Moussa (u) a reçu la Thora écrite en un bloc et non par fragment comme pour le Coran, elle lui a été déposé dans son aspect originel ; le ciel n’avait pas besoin de gardiens contre des intrus qui voudraient écouter à la dérobée. Les Psaumes dépendent de la Législation de la Thora, tout comme l’Evangile ; celle-ci est dans la continuité du Livre de Moïse.
    Seul le Coran et la Thora ont la particularité d’être autonomes comme nous l’apprend le Seigneur (I) : (Dis : Présentez-moi alors un livre plus éclairé que ces deux-là afin que je le suive, si vous êtes vraiment sincères).[9] C’est pourquoi, Allah cite souvent ensemble le Coran et la Thora, comme dans le Verset suivant : (Ils n’ont pas estimé Allah à sa juste valeur lorsqu’ils ont dit : Allah n’a rien révélé à personne. Dis : Qui donc a révélé le Livre que détenait Moussa ? Il est lumière et direction pour les hommes) jusqu’à : (Voici un Livre que Nous avons descendu bénit, et confirmant le Livre avant lui).[10]

    Il a dit également : (Ou bien celui que Son Seigneur a éclairé d’une preuve qu’un témoin venant de Lui récite. Auparavant, il y avait le Livre de Moussa éminent et Miséricorde ; ceux-là croient en lui. Mais quiconque mécroit en Lui parmi les coalisés l’enfer sera son rendez-vous).[11] Sa’id ibn Jûbeïr a dit : « Les coalisés représentent toutes les confessions. »[12] Cet exégèse est conforme aux paroles du Prophètes (r) soulignant : « Quiconque dans cette communauté, qu’il soit Juif ou Chrétien, entend parler de moi et ne croit pas à ma mission avant de mourir, fera parti des gens du Feu. »[13] Il a ensuite récité le Verset : (Mais quiconque mécroit en Lui parmi les coalisés l’enfer sera son rendez-vous).

    Les Djinns ont déclaré : (Nous avons entendu un Livre descendu après Moussa).[14] Lorsque Najashi a écouté le Coran, il a commenté : « Ces enseignements et ceux de Moussa sortent de la même brèche. »[15]

    Par ailleurs, il était connu que les devins prenaient leurs informations des démons qu’ils dérobaient dans le ciel. Quand les gens ont vu que le ciel fut plus sévèrement gardé que d’habitude, ils ont compris qu’il fut empêché aux démons d’écouter ; les Djinns comme nous l’avons vu ont aussi fait le même constat à travers leur dire : (Nous avons tâté le ciel et nous l’avons trouvé envahit de gardiens sévères et de météores Nous prenions bien position auparavant pour écouter, mais quiconque veut écouter désormais est confronté à un météore aux aguets).[16]

    Selon une succession d’annales, à l’avènement de Mohammed, il y a avait beaucoup d’étoiles filantes. Ce phénomène anormal a suscité chez certains gens la crainte de la fin du monde. Ils ont vérifié si ce phénomène provenait des astres voguant dans l’univers ou bien des météores. Lorsqu’ils se sont rendus compte qu’il provenait des météores, ils en ont déduit qu’un événement hors du commun venait de se produire. Les Djinns ont cherché à connaître la cause de ce phénomène, mais dès qu’ils ont écouté le Coran, ils ont connu la raison de ce bouleversement. Cet événement est un signe de la prophétie et en est une preuve irréfutable. Avant et après l’avènement du Prophète, il y avait peu d’étoiles filantes ; elles n’envahissaient pas le ciel de leur averse comme cela fut le cas au moment de la révélation du Coran. Le Seigneur a révélé (I) : (Vous dirais-je sur qui descendent les démons • Ils descendent sur tout imposteur coupable • Ils tendent l’écoute mais la plupart sont des menteurs).[17] Imposteur : c’est-à-dire menteur ; et coupable ou fautif : c’est-à-dire pervers comme dans le Verset : (Nous allons le tirer par le front • un front menteur et fautif).[18]

    Mohammed et son peuple n’étaient pas au courant de certains mystères du passé dévoilés par Allah par le biais de la Révélation. Ni son peuple ni même les gens du Livre ou autre ne connaissaient ce genre d’informations. N’ailleurs, il était uniquement en relation avec son peuple ; les gens autour de lui le savaient pertinemment. Ils avaient conscience qu’ils n’avaient pas accès à ce genre d’informations. Ils savaient également que ces histoires étaient inconnues du Prophète et qu’il était uniquement en relation avec les gens de son pays. Ce détail était un argument irréfutable à l’encontre de son peuple ou d’autres gens connaissant parfaitement cette situation.

    Il a par exemple raconté l’histoire d’Adam ; la prosternation des anges en son honneur, la séduction de Satan en lui faisant manger le fruit interdit, la descente sur terre pour lui et sa femme. Il a aussi relaté l’histoire de Nûh qui est resté neuf cent cinquante ans au milieu de son peuple. La Thora entre les mains des gens du Livre mentionne explicitement la duré qu’il est resté au milieu des siens avant et après le déluge. Il a parlé de l’Ami d’Allah Ibrahim et de ses péripéties avec les siens lorsque ses derniers l’ont jeté dans un bûché, de l’anecdote où il a voulu offrir son fils Isma’il en sacrifice, de celle où deux anges sous forme humaine se sont fait ses hôtes ; ils lui ont annoncé la naissance d’Ishaq et de Ya’qoub. Le Coran relate l’histoire où les anges se sont rendus chez Lût, les évènements qui ont eu lieu entre lui et son peuple, la destruction par Dieu des villes du peuple de Lût. Il relate notamment l’histoire d’Isma’îl et de ses enfants, celle de Yûsaf et des événements d’Egypte, celle de Moussa avec Pharaon ; Allah lui a parlé à plusieurs reprises ; Il l’a appuyé dans sa mission par le miracle du bâton, de la main blanche, des poux, des grenouilles, du sang ; Il a ouvert la mer en deux, couvert les tribus d’Israël sous un nuage, leur a offert la manne et la caille, jaillir du rocher douze sources pour les abreuver. Ils ont ensuite adoré le veau d’or, et ils ont dû s’entretuer suite au pardon de Dieu. Il y a aussi l’histoire de la vache, et celle où la montagne fut soulevée au-dessus de leurs têtes. Il y a l’histoire de Dawûd lorsqu’il a tué Jâlût (Goliath), celles des habitants d’une ville sortis par milliers de leurs maisons par peur de la mort. Allah leur a dis : « Mourrez ! » Il les a ensuite ressuscités. Il y a l’homme que Dieu a fait dormir pendant cent ans, et l’a réveillé ensuite, et bien d’autres événements concernant les enfants d’Israël.

    Puis, il y a l’histoire de Zakariyâ et de Jean (Yahya) son fils, celle de ‘Issa fils de Mariam, les péripéties du Messie, de ses miracles, de son prêche envers son peuple et des signes en détail liés à sa mission. Il y a l’histoire des gens de la caverne, de Dhû el Qarnaïn, et bien d’autres histoires concernant les prophètes, les vertueux, et les infidèles, relatées en détail, de façon très claire, et très fondée.

    Son peuple qui connaît sa situation depuis sa plus tendre enfance jusqu’à son avènement sait pertinemment qu’il n’est pas inspiré par un être humain. il n’a d’ailleurs jamais eu l’occasion de rencontrer quelqu’un capable de lui expliquer ces choses, sans compter qu’à la Mecque personne ne possédait une telle culture ; que ce soit parmi les Juifs, les chrétiens, ou quiconque.

    Ce constat constitue la plus grande preuve à l’encontre de son peuple, qu’il ne pouvait détenir ces informations que de Dieu. Seul un prophète ou une personne qui aurait pris ces renseignements auprès d’un prophète peut connaître ainsi les mystères de l’inconnu. Si l’on sait qu’il ne les a pas pris d’un prophète, il devient évident qu’il est lui-même un prophète.
    Ainsi, les gens ont su ce que son peuple savait déjà : Allah lui consacrait la Révélation. Ces histoires étaient un signe, un argument, et une preuve au service de la prophétie. Allah informe dans le Coran que Mohammed détient un signe irréfutable. Autrement dit, après avoir divulgué à son peuple, ces histoires du passé, quelqu’un aurait pu s’opposer à lui et lui dire : « Ton discours n’est pas nouveau, un tel le connaissait, et toi tu le savais très bien ! Tu as été inspiré soit par l’un des nôtres soit par un étranger.» Malgré leur persévérance à le démentir et l’animosité féroce qu’ils lui dévouaient, aucun membre de son peuple n’a tenu une telle réfutation. Cet aveu implicite de leur part est le signe manifeste s’adressant à tous les peuples de la terre, que ni lui ni les siens n’avait une telle culture à sa disposition.

    C’est pourquoi, quand certains d’entre eux lançaient de grossières diffamations, tout le monde pouvait deviner qu’ils mentaient. Lorsqu’ils se réunissaient et se concertaient sur la situation, ils savaient pertinemment qu’il était victime d’un vulgaire mensonge. On l’a accusé en effet d’être un fou, un devin, un sorcier, d’être inspiré par un autre homme, ou l’auteur de chimères. Allah relate leurs manigances et dévoile qu’elles ne sont que mensonges et que son auteur est égaré et désemparé. Le Messager d’Allah l’a tellement subjugué, que pris de panique, il ne savait plus ce qu’il disait comme l’exprime le Verset suivant : (Béni soit Celui qui a descendu le Fourqân sur Son serviteur afin qu’il soit un avertisseur pour l’humanité • Possesseur du royaume des cieux et de la terre, Il ne sait pas attribué d’enfant ni d’associé dans Sa royauté ; Il a créé toute chose selon une mesure (ou un destin) déterminé(e) • Ils ont pourtant pris des dieux en dehors de Lui, incapables de créer ; eux-mêmes furent créés. Ils ne peuvent s’approprier à eux-mêmes le bien ou le mal, et ne possèdent pas non plus la vie, la mort, et la résurrection • Les infidèles ont dit : c’est un mensonge monté de toute pièce, et il s’est fait aidé par d’autres gens. Ils ont proféré ainsi l’injustice et la calomnie. Ils disent : des chimères des anciens écrites à sa demande lui sont dictées matins et soirs • Dis : elles lui sont plutôt révélées par Celui qui détient le mystère des cieux et de la terre ; il était certes Absoluteur et Miséricordieux).[19]

    Il dénonce ainsi les auteurs de telles diffamations, bien que les habitants de la Mecque savent pertinemment que leurs accusations ne tiennent pas debout. Les histoires relatées dans le Coran ne faisaient pas partie du patrimoine culturel des mecquois, et à fortiori elles ne pouvaient avoir été dictées par l’un d’eux comme le Seigneur le révèle : (Tu ne récitais aucun livre auparavant et tu ne l’as pas écrit de ta main droite).[20] (Vous ne les connaissiez pas avant cela ni toi ni ton peuple).[21] C’est pourquoi il a dit : (elles lui sont plutôt révélées par Celui qui détient le mystère des cieux et de la terre).[22] Il a informé que ces histoires relèvent du savoir de Celui qui connaît l’Invisible. Les humains ne pouvaient avoir accès à ce genre d’informations, si ce n’était à travers la révélation des prophètes. Personne à la Mecque n’avait reçu cet héritage prophétique.

    Le Seigneur a ensuite évoqué leurs commérages en ces termes : (Ils ont dit : qu’a-t-il ce Messager, il mange comme tout le monde et vaque dans les marchés. Si au moins un ange pouvait lui descendre pour être avec lui un avertisseur • Ou s’il pouvait lui déverser des trésors ou s’il pouvait avoir des jardins d’où il mange les fruits. Les injustes ont dit : vous ne suivez qu’un homme ensorcelé • Vois quels exemples ils ont donnés de toi ; ils se sont ainsi égarés et n’ont pu retrouver leur chemin).[23] Il a enjoint à Son serviteur de se pencher sur la façon dont ils le prennent en exemple. Ils l’ont en effet comparé à un individu pourtant complètement différent de lui comme l’observateur peut le remarquer. C’est pourquoi, il a dit : (ils se sont ainsi égarés et n’ont pu retrouver leur chemin).[24] Il est évident en effet qu’ils ne sont pas parvenu à la vérité ; un égaré ne peut en tout état de cause retrouver le chemin de la vérité.

    Allah a aussi révélé : (Avant de lire le Coran, cherche refuge auprès d’Allah contre Satan le maudit • il n’a aucune autorité sur les croyants qui s’en remettent à leur Seigneur • Son autorité se borne à ses partisans qui le prennent en associé • si Nous changeons un Verset par un autre –Allah connaît mieux ce qu’Il révèle –, ils disent : tu n’es qu’un imposteur ! La plupart d’entre eux plutôt ne savent pas • Dis : l’Esprit Saint l’a révélé de Ton Seigneur en toute vérité afin de raffermir les croyants ; Il est direction et lumière pour les musulmans • Nous savons très bien qu’ils disent : il prend ses enseignements d’un homme. La langue dont ils parlent est étrangère tandis que la sienne est d’un pur arabe).[25]

    Il a rapporté certains de leurs propos mensongers lorsqu’ils ont dit qu’un humain lui inspirait le Coran. Il y avait un étranger à Mekka, captif d’un Qoraïchite, de Banou el Hadhrami plus exactement selon une hypothèse. Non seulement le Prophète ne maîtrisait nullement les langues étrangères mais cet homme en question ne parlait pas l’Arabe. Le coran aurait été inventé par Mohammed selon eux, et un autre homme aurait été à l’origine de ses inspirations. En réfutation à leur argument, Allah a répondu : (La langue dont ils parlent est étrangère).

    Autrement dit, ils affilient et adjoignent ses enseignements à un étranger. Il a utilisé l’expression (dont ils parlent) (mot à mot : vers laquelle ils penchent), compte tenue qu’ils s’éloignent de la vérité. Cet homme à qui vous affiliez les enseignements de Mohammed ne parle même pas arabe. Ils ne pouvaient pas montrer du doigt un arabe comme eux, mais bel et bien un étranger pour s’être assis certaines fois en compagnie du Prophète (r). Cependant, il n’était pas capable de parler arabe et Mohammed ne connaissait pas sa langue. Ce esclave de Banou el Hadhrami connaissait tout au plus quelque mots en arabe ; soit les expressions les plus courantes. Il devait connaître des termes usuels comme le pain, l’eau, le ciel, la terre ; mais il aurait été incapable de réciter une Sourate entière du Coran.

    Ainsi, Allah a dévoilé leurs mensonges. Ils n’ont pas utilisé un argument qui aurait pu laisser planer le doute, en disant par exemple qu’un savant Juif ou chrétien serait l’auteur de ses enseignements. Ils ont eu paradoxalement recours à un canular tellement grotesque qu’il s’écroule de lui-même. Faute d’avancer un argument pour le moins ambiguë, ils ont allégué ce dont le caractère improbable saute aux yeux. Cela démontre qu’ils ne pouvaient absolument pas prétendre qu’un autre lui dévoilait les mystères de l’inconnu.

    L’histoire de Nûh, notamment le passage de la Sourate Hûd comme nous l’avons vu auparavant, ne peut provenir que d’un prophète ou d’une personne l’ayant entendu d’un prophète. Si l’on sait qu’il ne l’a pas entendu d’un prophète, il devient évident qu’il est lui-même un prophète. C’est pourquoi, le Seigneur (I) a dit : (Voici l’une des histoires qui relèvent de l’inconnu ; Nous te l’avons révélée. Tu ne les connaissais pas auparavant ni toi ni ton peuple. Patiente car la fin heureuse est aux pieux).[26] Nous pouvons en dire autant pour n’importe quel histoire du Coran. Pour Sourate Youcef, Il a dit : (Voici l’une des histoires qui relèvent de l’inconnu ; Nous te l’avons révélée. Tu n’étais pas parmi eux lorsqu’ils se sont réunis pour tramer leur piège).[27] Dans la Sourate Âl ‘Imran, après le passage où l’anecdote entre Zakariya et Mariam est évoqué, le Seigneur a révélé : (Voici l’une des histoires qui relèvent de l’inconnu ; Nous te l’avons révélée. Tu n’étais pas parmi eux lorsqu’ils ont jeté leur plume (au sort) pour désigner le tuteur de Mariam, et tu n’étais pas parmi eux au moment de leur dispute).[28] A propos de Moussa, il a dit : (Tu n’étais pas au flanc ouest quand Nous avons confié l’Ordre à Moussa, et tu ne faisais pas partie des témoins • Nous avons fait naître bien des générations entre temps, et la durée s’est bien creusée depuis. Tu n’étais pas au milieu des habitants de Madian pour leur réciter Nos Versets mais Nous avons réservé ta mission • Tu n’étais pas sur le flanc du mont Sinaï quand Nous avons appelé, mais par miséricorde de la part de Ton Seigneur).[29] Deux moyens sont possibles pour rendre compte de tels événements : il faut y avoir assisté ou les avoir entendus par un autre.

    (Tu n’étais pas parmi eux) : l’attention est attirée sur le fait que le Prophète a été mis au courant par la Révélation car il était notoire autour de lui qu’il ne pouvait l’avoir entendu par quelqu’un d’autre. En outre, ni lui ni son peuple n’avait à sa disposition ce genre d’information, alors que le Seigneur révèle : (Si Allah l’avait voulait, je ne vous l’aurais pas récité et ne vous l’aurais jamais fait connaître. Je suis bien resté parmi vous une bonne période avant cela ; n’allez-vous raisonner !)[30]

    Extrait de El Jaweb e-Sahih li man baddala dina el masih de Sheïkh el Islam ibn Taïmiya Maison d’édition : Dar-Ar-Tarbiya






    [1] Les poètes ; 193-194

    [2] Les abeilles ; 102

    [3] La vache ; 97

    [4] L’extinction du soleil ; 19-28

    [5] Le pèlerinage ; 75

    [6] La vérité dévoilée ; 40-52

    [7] Les poètes ; 210-227

    [8] Les génies ; 8-9

    [9] Les récits ; 49

    [10] Le bétail ; 91-92

    [11] Houd ; 17

    [12] Voir Jami’ el Bayen 15/279-281.

    [13] Rapporté par Mouslim (153).

    [14] El Ahqaf ; 30

    [15] Rapporté par Ahmed 1/201-203 et 5/290-291.

    [16] Les génies ; 8-9

    [17] Les poètes ; 221-223

    [18] Le caillot de sang ; 15-16

    [19] Le Forqân ; 1-6

    [20] L’araignée ; 48

    [21] Hûd ; 49

    [22] Le Forqân ; 6

    [23] Le Forqân ; 6-7

    [24] Le Forqân ; 7

    [25] Les abeilles ; 98-103

    [26] Houd ; 49

    [27] Youcef ; 102-106

    [28] Âl ‘Imran ; 44

    [29] Les récits ; 44-46

    [30] Younes ; 16





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